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CENTRE DE MÉDECINE INTÉGRATIVE
ET DE MÉDECINE D’ORIENTATION ANTHROPOSOPHIQUE

Le nom « Viviscum » est le nom que portait Vevey au Moyen-Âge.
Le nom « Viscum » est le nom latin du gui, très répandu dans nos régions, il est utilisé par les êtres humains depuis des millénaires, plante sacrée pour les Celtes, porte-bonheur le Jour de l’an.
Dès l’Antiquité, le gui était utilisé dans les troubles nerveux.
Plus près de nous, en 1907, était découverte son action hypotensive.
Puis Rudolf Steiner, dès 1920, a préconisé l’utilisation du gui comme thérapeutique anticancéreuse.

Philosophie

LA MÉDECINE ANTHROPOSOPHIQUE

La médecine d’orientation anthroposophique est un élargissement de la médecine conventionnelle. Elle se fonde sur celle-ci, mais intègre les connaissances scientifiques et les pratiques thérapeutiques issues de l’anthroposophie : un nouveau courant de pensée et de spiritualité développé par Rudolf Steiner (1861 – 1925).

Chaque médecin formé en médecine anthroposophique a obtenu un diplôme en médecine classique. Il connaît donc les méthodes de diagnostic et les traitements propres à son domaine de spécialité.
Afin de pouvoir fournir une prise en charge intégrative les médecins du Centre Viviscum pratiquent un large éventail de méthodes thérapeutiques complémentaires.

En médecine classique, on attribue fréquemment une maladie aux seuls facteurs physiques, biochimiques et aux atteintes organiques décelables, ainsi qu’à des facteurs organiques. Cependant, en raison de ce point de vue restreint, on perd une grande partie de données permettant de comprendre éventuellement le déclenchement d’une maladie. C’est pourquoi, en plus du domaine physique-matériel, du domaine physiologique-fonctionnel (reflets de l’activité de la vie), la médecine d’orientation anthroposophique intègre concrètement la dimension psychique et spirituelle de l’Être humain. C’est ainsi que les liens entre maladie et santé apparaissent à la lueur d’un nouveau jour. La santé est considérée comme un état d’équilibre entre des tendances opposées. Elle relève de processus dépassant le seul corps physique, intégrant donc les forces vitales, et les dimensions psychiques et spirituelles, fondements d’une biographie individuelle Cela signifie que les mesures diagnostiques et thérapeutiques cherchent à approcher au plus près le chemin individuel de chaque patient(e) vers sa guérison.

Grâce à la compréhension nouvelle de la nature et de l’Homme offerte par l’Anthroposophie, (il) apparaissent de nombreuses possibilités d’utiliser de manière ciblée les vertus curatives des minéraux, des métaux ou des plantes : par voie orale (granules, comprimés ou gouttes), sous forme d’injections ou sur la peau, en application externe.

Les thérapeutes et le personnel soignant, spécialement formés à cet effet, utilisent également des thérapies issues de la médecine anthroposophique : des soins par voie externe (bains, enveloppement, massages, onctions et frictions), des thérapies artistiques comme la musicothérapie, l’art de la parole thérapeutique, la peinture et le modelage thérapeutiques, l’eurythmie thérapeutique. L’objectif de ces thérapies consiste à stimuler les forces saines de l’être humain, à soutenir les forces d’auto-guérison de l’organisme et à pouvoir agir ainsi sur le processus pathologique.

Le travail biographique vient compléter cette approche globale en s’intéressant aux rythmes de la vie humaine et au chemin individuel du patient.

LA MÉDECINE INTÉGRATIVE

Apparu dans les années 1990 aux États-Unis, le concept de la Médecine Intégrative (MI) a surtout été exploré par les docteurs David Eisenberg et Andrew Weil. Née du constat de l’évolution des modes de vie, qu’il s’agisse de l’alimentation, de l’activité physique, de la gestion du stress ou du bien-être en général, la médecine intégrative est une nouvelle façon de concevoir les soins de santé. Dans cette nouvelle approche de la médecine, la relation entre le patient et son médecin devient très significative. Les milieux hospitaliers, tant au Canada qu’en France, s’y intéressent de plus en plus.

Qu’en est-il réellement ?
L’un des principes de base de la médecine intégrative est de tirer profit des meilleurs soins offerts selon les approches conventionnelles et les approches complémentaires dans le but de parvenir le plus rapidement possible à la guérison du patient. La fédération des médecins-omnipraticiens du Québec l’a d’ailleurs défini ainsi : « Lorsque l’on parle de médecine intégrative, on parle entre autres de combiner les meilleurs soins de la médecine scientifique occidentale à ceux des approches complémentaires dans le but de maintenir la santé et d’améliorer le bien-être. »

La médecine conventionnelle, aussi dite médecine occidentale, est l’approche médicale la plus répandue au monde. Selon ses principes, une personne est soignée soit par la médication, une thérapie ou une chirurgie. L’ensemble des traitements est basé sur des connaissances scientifiques validées et vérifiables. La médecine complémentaire, que l’on nomme aussi médecine non conventionnelle, traditionnelle, alternative, douce ou holistique, est définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OSM) comme étant « la somme totale des connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur les théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en bonne santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, traiter et guérir des maladies physiques et mentales. » Les médecines non conventionnelles sont nombreuses : acupuncture, aromathérapie, biofeedback, hypnothérapie, massothérapie, Qi Gong, shiatsu, yoga, etc.

Ainsi, l’approche médicale intégrative permet d’unir différentes formes de thérapies issues autant de la médecine conventionnelle qu’alternative afin de prodiguer les meilleurs soins au patient.